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Dans le cycle : « Remue-méninges »
C’est devant une assistance nombreuse que Brigitte Axelrad, professeur honoraire de philosophie, membre de l’Observatoire zététique de Grenoble et membre du Comité de rédaction de la revue Science et pseudo-sciences de l’Association pour l’information scientifique (AFIS), est intervenue pour traiter le sujet des “ravages des faux souvenirs”.
Il s’agissait là d’évoquer les thérapies dites de la “mémoire retrouvée”, ou encore de la TMR, apparues dans les années 1980 dans les États-Unis, avant de régresser fortement après l’attaque de familles de patients et des actions gouvernementales.
La thérapie dite de “la mémoire retrouvée” a pour objectif de retrouver des souvenirs « refoulés » d’abus sexuel survenus dans l’enfance, les thérapeutes s’appuyant sur des techniques de suggestion.
En France, en Angleterre et autres pays européens, la TMR est active, portée par des psychanalystes, psychologues, naturothérapeutes autoproclamés.
Il y a donc influence des thérapeutes qui sont là pour suggérer ?
Une manipulation basée sur la dépendance au thérapeute…
Les victimes des hommes et des femmes plutôt cadres moyens, enseignants, comme le soulignera la conférencière, qui ont l’impression de trouver une certaine liberté en découvrant quelque chose, même s’ils sont dépendants de leur thérapeute.
Le patient n’échappe que peu à la suggestion, et peu à peu se trouve en conflit avec son entourage surtout lorsqu‘il y a accusation d’inceste par un parent ou un grand-parent, qui amène l’éclatement de familles.
Des procès démontreront le plus souvent le non-fondé des accusations, mais peu souvent les accusateurs se rétracteront.
Cela pose aussi le problème du discrédit sur les faits avérés de viol sur mineurs, qui restent eux un événement réel et d’actualité.
L’intervention a suscité de nombreux échanges avec les participants, démontrant une nouvelle fois que le cycle des “remue-méninges” a un impact fort dans la cité.
Par S. C. | Publié dans le Dauphiné Libéré le 15/03/2014 à 06:00
Pour voir la vidéo de cette conférence enregistrée sur Youtube cliquer ici